Les partisans de l’un ou de l’autre système ont parfois défendu leur conception avec vigueur. Un consensus se dégage aujourd’hui sur les points suivants :
- Le capteur plat a jusqu’ici bénéficié d’un coût moins élevé, qui lui a permis d’apparaître en premier sur les toits de nos maisons, d’autant plus que son intégration dans une toiture en tuiles est plus aisée. Mais son efficacité est moindre que celle du capteur à tubes, et il occupe donc une surface plus grande pour un même apport thermique. Cependant, l’avantage décisif aux yeux de ses partisans est sa longévité, sa résistance même sans entretien, pour des fabrications de qualité
- Le capteur à tubes sous vide était il est vrai d’un coût nettement plus élevé, mais pour une efficacité supérieure, surtout en hiver et en inter-saison. Sa production en masse aujourd’hui le rend désormais nettement abordable, et la qualité des nouvelles productions s’améliore sans cesse. La conception des produits actuels est directement issue de la recherche spatiale, notamment la fabrication des tubes en borosilicate ou les panneaux d’aluminium spécial de certains modèles. Et pourtant les premiers capteurs de ce type sont apparus depuis plus de trente ans, surtout en Asie, et notamment en Chine (dépourvue de ressources énergétiques fossiles), qui fait de facto figure dans ce domaine de spécialiste high tech.
Les capteurs que l'on trouve sur le marché, plats ou à tubes sous vide, sont mis au point par des scientifiques qui utilisent toute amélioration technique susceptible d’apparaître au niveau mondial, et sont fabriqués par des groupes industriels reconnus, spécialisés dans la production de ce type de produits depuis de longues années. Les constructeurs du secteur font figure de spécialistes mondiaux de l’énergie solaire thermique, et la forte croissance de la demande, donc de la production de ces dernières années, permet désormais de proposer des produits performants à un prix abordable et compétitif.